8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 21:37

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 15:48
né le 18 janvier 1911 à Tunis et décédé le 22 novembre 2001 à Paris, est un chanteur tunisien et compositeur de musique arabo-andalouse.

De confession juive, Journo est surtout connu pour ses talils, des compliments et vœux adressés aux invités lors d'une réjouissance (mariage, Bar Mitsvah, circoncision, pèlerinage, etc.), à tel point qu'aujourd'hui encore, ses textes et musiques sont repris entièrement par les orchestres lors de ce type de soirées.

Après son départ pour la France en 1965, il retournera en Tunisie à plusieurs reprises.

Journo a marqué la culture juive aussi bien en Tunisie, qu'en Israël ou en France où les airs de ses chansons sont, avec ceux de Farid El Atrache, parmi les plus utilisés pour les prières traditionnelles juives.

À sa mort, Raoul Journo est inhumé à Jérusalem.

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 23:59

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 23:58

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 23:57
Kahlaoui Tounsi, de son vrai nom Elie Touitou, est né à Tunis le 24 janvier 1932, près de Sidi Mahrez. Ayant passé toute son enfance dans le quartier populaire de Sidi Maghdoum et Bab Souika, quartier renommé pour ses activités artistiques, particulièrement pendant le mois de Ramadan

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 23:46
Albert Perez 2

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 00:09

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 00:05

Marguerite Messika est née en 1893 et décédée en 1930, est une chanteuse et comédienne tunisienne du début du XXe siècle. Elle est la nièce de la chanteuse Leila Sfez.
Elle naît dans le quartier israélite de Tunis dans une famille pauvre de "touansa". Ses parents Daïda et Maïha travaillent dans le commerce du fil.
Elle apprend à lire et écrire à l'école de l'alliance israélite qu'elle quitte après 7 ans pour suivre, grâce à l'aide de sa tante, des cours de chant, de solfège et d'arabe classique auprès du célèbre compositeur Khemaïs Tarnane et du ténor égyptien Hassan Bannan.
Marguerite se mêle aux Tunisiens Arabes et prend pour pseudonyme Habiba ou Hbiba qui signifie l'aimée. Ainsi est née Habiba Msika ou Hbiba Msika. Son premier récital a lieu au palais Assous de La Marsa où elle rencontre son pygmalion et amant : le ministre de la plume Aziz.
  C'est à partir des années 1920 que sa carrière décolle : elle devient un véritable sex-symbol et est l'initiatrice du phénomène des "soldats de la nuit".
C'est à cette époque qu'elle monte avec son amant à Paris où elle rencontre, par son entremise, Pablo Picasso ou encore Coco Chanel qui dira d'elle : « Habiba est un tempérament de feu sous ses grâces d'orientale. Elle imposera Paris en Afrique du Nord.»
Mais, sous la pression du résident général de France à Tunis, représentant de l'autorité coloniale, le bey de Tunis oblige Aziz à la quitter.
Elle s'investit alors dans sa carrière théâtrale et joue notamment Le Fou de Leïla, Lucrèce Borgia et la plupart des pièces du répertoire shakespearien.
  Habiba Msika dans L'Aiglon d'Edmond Rostand au Théâtre Municipal de Tunis Elle incorporait le personnage du Duc de Reichstadt au sein de la troupe L'Avenir Théâtral
En mars 1925, elle joue le fameux Roméo et Juliette au théâtre Ben Kamla. Elle interprète Roméo et alors que Rachida Lotfi, une actrice israélite libyenne, joue Juliette. C'est Mahmoud Bourguiba, frère du leader nationaliste tunisien Habib Bourguiba, qui monte la pièce. Le baiser qu'elle échange avec Rachida Lotfi provoque une véritable émeute, la scène étant incendiée par des spectateurs outrés. Il faudra l'intervention de ses "soldats de la nuit" pour maîtriser la situation.
Déjà connue pour ses sympathies nationalistes, elle provoque une nouvelle fois le scandale en 1928 en jouant "Patrie : les martyrs de la liberté" enroulée dans le drapeau tunisien et scandant des slogans indépendantistes. Elle fût arrêtée par les autorités coloniales à la sortie avec ses "soldats de la nuit".

 


Maîtresse du prince Fouad Ier d'Égypte à la même époque, elle fait la connaissance de Eliahou Mimouni qui est un riche israélite de Testour follement épris d'elle : il ira jusqu'à lui construire un palais. Elle quitte quand même ce dernier et entame une nouvelle idylle avec un ami d'enfance Mondher Maherzi. Enceinte, elle décide de l'épouser.
Mais, dans la nuit du 20 février 1930, son ex-amant Eliahou Mimouni, fou de jalousie, pénètre dans sa résidence, l'asperge d'essence et la brûle vive. Grièvement brûlé à son tour, il meurt peu après. Msika est inhumée au cimetière du Borgel à Tunis.

Prototype de la femme libre et maîtresse de son destin, cantatrice charismatique et actrice audacieuse, véritablement adulée par la population tunisienne autochtone, Msika est un véritable phénomène de société à son époque. Son souvenir traverse les générations et la manière dont elle est morte devenant même une insulte (« Que tu soies brûlée comme Habiba Msika ! »).

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 21:53
la célèbre pianiste juive (non voyante) du début du siècle passé qui faisait partie de l'orchestre de la Maalma Yamna l'arabe.

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 20:26

Messaoud Medioni

Article traduit de l'anglais par Jacques Karoubi.

Saoud oranaisMessaoud El Médioni surnommé Saoud l'Oranais est né en 1886 à Oran. Il descendait d'une longue lignée familiale de musiciens et il semble qu'il ait enregistré pour la première fois pour Pathé à l'âge de 26 ans  (la première mention du nom de Saoud l'Oranais est dans un catalogue de Pathéphone à partir de 1912).

Ce même catalogue d’enregistrements en 1912 présentait en vedette le chanteur Ed. Yafil (Edmond Nathan Yafil) et Mouzino décrit comme "Élève de Sfindja"  un élève du grand maître Andalou qui avait encore besoin d’être cité selon ses origines.

Tout au long des années 1910 et dans les années 1930, Saoud se produisit régulièrement avec El Moutribia, le premier orchestre indigène d'Algérie (et le plus juif). Il se vit d’abord décerné le titre de cheikh au début des années 1920 et à la fin de cette décennie, il occupa la fonction de président de la Société de Chant à Oran. Pendant un moment, il a collaboré avec José Huertas à Oran et a également été nommé  directeur de la Mouloudia, première Société oranaise de musique orientale. Saoud fut heureux d’introduire ses enfants dans le monde de la musique et enregistra avec son fils Henri et s’arrangeât pour que  son fils Georgeot enregistre pour Parlophone à l'âge de 12 ans. Son plus célèbre descendant musicien, son neveu Maurice El Medioni, est bien sûr, encore très vivant et remarquablement, toujours performant.
Parmi ses nombreuses réalisations, il faut citer les chanteuses qu’il a protégées. En effet, il a donné sa  chance à une jeune fille juive aveugle du nom de Sultana Daoud et en peu de temps elle devint  « Reinette l'Oranaise ». Sur les premiers enregistrements de Reinette, le présentateur braillait, "Sultana Polyphon ... Reina ... Élève de Saoud." Le terme "Élève de Saoud"  était une puissante image de marque et a été attaché à un certain nombre de musiciens tout au long des années 1930.


Saoud enregistrait de manière  prolifique. Sa musique se trouve sur Pathé, Polyphon, Parlophone, HM, Philips, et Baidaphon. Sa gamme est assez remarquable. Il a chanté Gharnati, Hawzi  ainsi que des chansons plus légères sur l'équipe Championnat de football d’Oran. Quand il ne chantait pas, il gérait son propre bar,  le Café Saoud, dans le Derb, le quartier juif d'Oran.
Dans la seconde moitié des années 1930, Saoud a élu domicile à Marseille. Rien d’autre n’a pu lui procurer plus d’opportunité. En effet,  s’est joint à Saoud un flux constant de musiciens d'Afrique du Nord juifs et musulmans qui ont fait de la métropole leur base dans les années 1930. Comme à Oran, Saoud a exploité un café dans sa nouvelle ville d’adoption.

Marseille le port et la canebiere en 1930Marseille - Le port et La Canebière en 1930

 

Et puis, en Juin 1940, Saoud se trouva tout à coup derrière les lignes ennemies. L'occupation allemande du nord de la France avait marqué le début de la montée d'un régime collaborationniste, connu sous le nom de Vichy, basé dans la moitié sud du pays et notamment à Marseille. De là, les choses se troublent. Nous ne savons  pas comment s’est déroulée la vie pour les Saoud et leur  famille pendant ces années, mais elle a été  sûrement terrifiante.

Dans la soirée du 22 Janvier 1943, quelques mois après l'opération Torch, au cours d’ une rafle massive de Juifs à Marseille, les Allemands déportèrent Saoud, son fils, et d'autres encore à Drancy, le camp d'internement juste à l'extérieur de Paris. De là, Cheikh Saoud l'Oranais, maintenant plus que jamais Messaoud El Médioni (pour quelques-uns qui l’auraient reconnu), a été déporté au camp d'extermination nazi de Sobibor. Le 23 Mars 1943, Saoud et son fils Joseph, 13 ans, ont été assassinés.

Sobibor

 

 

À certains égards, il est plus facile d'insister sur sa mort que sur sa vie exceptionnelle. Ses enregistrements sont devenus très rares.

Ainsi, j’ai  posté un morceau de la collection Sultan récemment acquis afin que nous puissions honorer cette vie. Étant donné que nous étions  à la fois le jour du Yom Kippour et de l'Aïd (au moment de la rédaction),  j’ai pensé  que son "Idd El Kébir (Aïd al-Kabir)", enregistré à la fin des années 1920 pour Pathé était plus appropriée.

Rappelons-nous que cet enregistrement date de l’époque pendant laquelle les musiciens juifs d'Afrique du Nord comme Laho Seror et Mouzino effectuaient à la mosquée des cérémonies de commémoration, et lors des  soirées du Ramadan se produisaient des artistes juifs comme Sassi Lebrati dans les cafés de la Casbah et dans des salles de concerts, les Juifs comme Saoud l'Oranais chantaient les fêtes musulmanes comme l'Aïd -el-Kebir.

Par Chris Silver

Judaicalgérie.com

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