Mohamed Cherif Zaârour شريف زعرور (né 17 Juin 1954)
spécialité : Guitare sèche
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Mohamed Cherif Zaârour شريف زعرور (né 17 Juin 1954)
spécialité : Guitare sèche
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Ana lemdellel انا لمدلل | Leriam لريام |
spécialité : Luth Arabe, اختصاص، العود العربي
Canal Algérie, Bellah ya hamami | Al Arabi tv, Dubai - Ya rouh enoufous |
vidéo "Dubai Mall" - el Boughi | O.N.C.I |
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مصدر : سلي همومك + محجوز
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1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967 (Volume 3, 33T, face B)
Orchestre de Annaba أوركسترا عنابة Chant : Hassan el Annabi غناء : حسان العنابي istikhbar Raml Maya استخبار رمل مايا
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Hassen El Annabi de son vrai nom Hassan Aouchel, musicien chanteur du Malouf né le 20 novembre 1925 à El-Kseur (Béjaïa) et ayant commencé à s'intéresser à la musique du malouf dès l'âge de 14 ans. En 1958 son premier disque a paru et a marqué le vrai début de sa popularité et sa célébrité avec les chansons Fatima, Rouh Ya Bani Louerchan et Jesmi Fana. Un grand artiste dont les dons ne se sont pas limiter qu'au malouf mais aussi a l'art du théâtre en compagnie du regretté Mahiedيine Bachtarzi grand maître de la musique andalouse et homme de théâtre.
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1 - Bechraf بشراف | 8 - Koursi كرسي |
2 - istikhbar استخبار | 9 - insiraf - Ya chabih انصراف ـ يا شبيه |
3 - Mcedder - Akhbirouni أخبروني على محبوبي |
10 - Khlas - Laqaytouha خلاص ـ لقيتها |
4 - Koursi insiraf - Ya saât كرسي انصربف يا ساعات |
11 - Haouzi - istikhbar ouchaq استخبار عشاق |
5- insiraf - Hilal bene انصراف ـ هلال بان |
12 - Haouzi - Fad el wahch فاض الوحش عليَّ |
6 - insiraf - Dak charab انصراف ـ داك الشراب |
13 - Haouzi - Ya daou ayani يا ضو عياني |
7 - insiraf - Dir ya nadim انصراف ـ دير يا نديم |
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Chikh M'hamed el Kourd (1885-1951) الشيخ محمد الكرد
éditions Baidaphone
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Célèbre compositeur et musicien multi-instrumentiste, grand maître du Malouf, Cheikh M'hamed El Kourd, de son vrai nom Mohamed Benamara, est né dans la vieille ville d'Annaba le 2 août 1895. L'enfant de Bône manifesta très tôt sa passion pour la musique et adopta le Tar pour accompagner ses mélodies. Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé en Allemagne où il continua à pratiquer son art. Durant son périple à travers les pays d'Europe et d'Orient, il fréquenta de grands maîtres de la musique arabe de Syrie, d'Egypte, de Tunisie, de Turquie et notamment du Kurdistan où il fit connaissance avec la musique kurde et où il hérita par la même occasion le surnom "d'El Kourd" (le Kurde) qui deviendra à jamais son pseudonyme d'artiste. Son parcours initiatique inspiré d'une musique universelle lui permit de développer sa création musicale au rythme des notes de son nouveau compagnon de musique, le piano dont il devient un virtuose et d'acquérir la notoriété en l'intégrant pour la première fois dans un orchestre de Malouf. Ses compagnons de musique et les mélomanes l'avaient surnommé "les doigts d'or". L'œuvre de Cheikh M'hamed El Kourd compilée sur près d'une cinquantaine d'opus démontre remarquablement sa contribution à la musique classique algérienne. Il prendra conscience très tôt de la nécessité de pérenniser un art millénaire transmis jusque-là uniquement par voie orale. C'est ainsi qu'il commença très vite à consigner des pièces rares de cette musique arabo-andalouse dans une maison d'édition parisienne "Beidaphone" où il enregistra "Man frag ghzali", "Salah Bey", "Haramt bik nouâssi", "Farakouni" et "Âynine lahbara", les premières chansons à être reproduites sur le support le plus en vogue à l'époque, le disque "78 tours", qui venait à peine de remplacer le gramophone. Les plus anciens évoquaient le souvenir d'une foule cosmopolite qui sortait, chaque soir, pour l'écouter. Le 10 octobre 1951, sa voix et son vieux piano s'éteignirent définitivement. Un grand nombre de mélomanes continuent de nos jours à puiser dans son riche répertoire et à lui vouer un véritable culte, notamment le défunt Hassen El Annabi, Layachi Dib, son neveu Hamdi Benani et beaucoup d'autres chanteurs et musiciens annabis. L'association musicale "El Kourdia" tente de pérenniser et d'honorer sa mémoire.
le regretté M’hamed El Kourd né dans la vieille ville de Annaba le 2 août 1895. Jeune, il avait bourlingué un peu partout à travers le monde, fréquenté et côtoyé les grands maîtres de la musique arabe de Syrie, d’Egypte, de Tunisie puis ceux d’Europe, notamment de Turquie et d’Allemagne, cet enfant prodige de Bouna des années 1940, ce spécialiste du tar était devenu virtuose du piano appelé « les doigts d’or ».
Lorsque El kourd, se promenait dans les rues de Annaba, ls femmes , à son passage, lançaient des youyous, lui; modestement baissait la tete et continuait sa route ..
je rappelle que le flutiste de Mhamed el kourd, est l'oncle de Hamdi Benani..
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disque et enregistrement rare de Kaddour Darsouni dans les années 60..
45T, éditions Darsouphone
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1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967 مهرجان الموسيقى الأندلسية الأول 1967 أوركسترا قسنطينة
(Volume 4, 33T, face B)
l'Orchestre el Moustaqbal de Constantine Direction : Chikh Darsouni
Extraits d'une nouba du mode Sika
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Kaddour Darsouni (en arabe : قدور درسوني), maitre du MAlouf, de son vrai nom Mohamed Darsouni, né le 8 janvier 1927 à Constantine (Algérie) et mort le 20 avril 2020 dans la même ville qui l'a vu naître.
Son oncle, Si Tahar Benkartoussa, était également un grand maître du malouf. Le jeune Kaddour fait ses premiers pas dans la musique en 1933 au sein de l'association Mouhibi El Fen. En 1937, l'association est dissoute et remplacée par El Chabab El Fenni. L'initiation de Kaddour Darsouni se poursuivra avec cette dernière jusqu'au gel de ses activités au début de la Seconde Guerre mondiale.
En 1943, il rencontre Cheikh Khodja Bendjelloul et accède aux techniques et à l'apprentissage du répertoire Malouf. En 1947, il passe pour la première fois à la radio comme chanteur luthiste. Juste après, il rejoint l'orchestre de ceux qui seront ses compagnons de toujours : Maamar Berrachi et Zouaoui Fergani. C'est avec eux qu'il commencera une carrière professionnelle. Il a été souvent sollicité comme flûtiste par les orchestres de Hamou Fergani et Cheikh Raymond.
Il participa en 1964 aux travaux du premier colloque National sur la musique Algérienne en tant que membre de la commission de réflexion chargée de dresser un état des lieux de la situation de la musique classique algérienne, de rechercher les voies et les moyens de sa préservation et de son enseignement. À cette époque, il encadre déjà des jeunes, regroupés dans l'association musicale El Moustaqbal El Fenni El Kassentini.
Durant plus de deux années de suite, il s’exile, fuyant Constantine et s'installant à Annaba où il est logé dans l’hôtel d’Abdelkader Beghdadi, dit Hsen, grand mélomane et Cheikh Haffad. À son arrivée à Annaba, il prend contact avec Cheikh Mohamed Bouhara qui demande à Abdelkader Beghdadi de trouver une solution afin qu'il ne se sente pas seul. Abdelkader Beghdadi prend alors à son compte le logement dans une chambre de son hôtel. C'est à Annaba que lui est donné le surnom de Scoubidou, Darsouni excellant dans l'art d'en fabriquer de tout sorte à ses heures perdues.
En 1967, il obtient la médaille d'or au deuxième festival de la musique arabo-andalouse. Il continue son enseignement au Conservatoire Municipal. Il fait alors partie avec Cheikh Hassouna, Abdelkader Toumi et Maâmar Berrachi de la commission qui représentait l'école de Constantine et qui avait comme objectif principal l'écriture des textes: un travail qui a été couronné par la publication de trois ouvrages intitulés El Mouwachahat wa Ezdja.
En 1995, il crée l'association des élèves du Conservatoire du Malouf de Constantine et en 1998, enregistre dix noubas du patrimoine malouf interprétés par Mohamed Tahar Fergani et Abdelmoumen Bentobbal.
Cheikh Kaddour Darsouni est décédé des suites d'une longue maladie le 20 avril 2020.
Palmarès de l'association Les élèves du conservatoire du Malouf de Constantine
1996: Festival National du Hawzi à Blida
1998: 9e Festival du Malouf de Constantine
1998: Festival pour la Célébration du 2500 ans de Constantine
2000: Forum de la Musique Savante Maghrébine à Constantine
2000: Festival de la Musique Andalouse à Oran
2000: Festival de la Chanson Andalouse à Annaba
2001: Congrès de la Musique Arabe
2001: 10e Festival National du Malouf à Constantine
source : Wikipedia