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| Reportage TV Algérienne |
Boualem Mansouri dit Titiche naquit à El-Biar (Alger)
le 27 avril 1908 au sein d`un famille de mélomanes dont le père Hadj Ahmed (1867-l932), originaire de M`zaïta (Mansourah), est lui même un maître zornadji qui s`inscrit dans la noble lignée des grands maîtres de la Ghaîta tels Sid Ahmed Zernadji, El Hadj Ouali, Bouchakchak, Kouchouk, Sadani (décédé en 1933 à Chicago aux Etats Unis d`Amérique). Héritant du pseudonyme ``Titiche`` attribué à son père à cause d`un défaut de langue, ce virtuose de Ghaïta est une figure prestigieuse d`un art musical aux racines populaires incarnant le vieil Alger. Il débute à l`âge de 13 ans au sein du groupe de son père, zornadji de talent, en l`accompagnant aux tbiblettes (petits tambours). En 1932, il fonde son propre orchestre et fréquente El-Mossilia et El-Djazaïria. Il était apprécié et sollicité au moment des fêtes de mariages et des festivités culturelles organisées à Alger. Musique militaire d`origine turque, joué en plein air, dans les villes de garnison telles Alger, Béjaia, Blida ou Koléa du 16 ème siècle jusqu`à la conquête coloniale, la zorna s`est développée dans la pratique rituelle religieuse et a évolué tout en s`attachant au chant Chaâbi pour lequel elle servait d`ouverture. Grâce à Boualem Titiche qui la dote de deux rythmes spéciaux, El Aadjani et EI-Quaiyate, elle devient structurée. L`ensemble des musiciens de la zorna ont un habit traditionnel : Serwal testifa, un gilet brodé de fil d`or appelé bédiaâ et une chéchia stamboul sur la tête. Dans un souci de contribuer à la préservation de cette musique, Boualem Titiche l`a enseigné au conservatoire d`El-Biar. Plusieurs artistes parmi lesquels ses élèves ont été influencés par son genre tels que Mourad Guesmi (au tbal), Halim (à la Ghaïta) et Moumène qui crée par la suite sa propre troupe ``Nouba". Il mourut le 1er décembre 1989 à Alger
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*و حنا في حضرة منعمة و دواح في تطراد. خمرنا ما يجاد فناجلنا تزدادا. كب وارى و اهدي و هاك و الحاسد نارو خامدة
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كلمات أغنية عمر الزاهي ـ بوسالف حدّة *آ اللايم أمير الغرام جار عليا وكّاد. متغلظم فوق جواد جيشو ما ليه عدادة. بعساكر و جنود طبجية للحرب مجردة |
| Acheg memhoune عاشق ممحون | |
| Ah waténi ٱه واتاني | |
| Alalla ilali الايلا إلالي | |
| Djibou laarous el hanna جيبو للالعروس الحنّة | |
| Entouma Ch'houdi انتما شهودي | |
| Lelleh ouakalt amri لالله وكلت أمري | |
| Ya mersoul يا مرسول | |
| Yal djemala يا الجمالة | |
| Yamma يامة |
| aboul ouyoun أبو العيون |
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| El Horm ya rassoul allah الحرم يا رسول الله |
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| El Badja mdinet el Djazair البهجة مدينة الجزاير |
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| Kif amali ou hilti كيف عمالي و حيلتي |
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| Kount djaya nchoufek كنت جاية نشوفك |
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| Laârous*** (Youm el hna) لعروس |
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| Tzaabli ou tmili تزعبلي و تميلي |
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| Ya lemouima يا لمويمة بقي بنتك بالسلامة |
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| Yal Warda يا الوردة |
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| Ya s'hab lsane touil يا صحاب اللسان الطويل |
Nadia Benyoucef est une chanteuse algérienne. Elle naît en 1958 à Bad Djedid, à la Casbah d'Alger. Brillante interpréte, elle serait originaire des environs de Cherchell, puis élève à El-Mossilia, mais elle abandonne ses études musicales. Alhane oua Chabab, l'émission de télévision consacrée aux jeunes talents, la révèle au public en 1973, alors qu'elle n'avait que quinze ans. Par le timbre chaud et fin de sa voix, elle introduit une note de fraîcheur dans l'interprétation du hawzi. Leytim lui servira de prélude avant le grand succès de Ya l'Mima, chanson qui lui a été spécialement composée par Rabah Driassa. Sa collaboration avec deux compositeurs confirmés, Mâati Bachir et Tahar Benhamed, ne lui apporte que des satisfactions : Yal Warda et El Khatem. Ses duos avec Chaou (El Waldine et Kahwa ou Latey) et Kouffi (Yassadni et Lazem Tedbir) ne passeront pas inaperçus. Toutefois, la presque totalité de sa carrière reste marquée par deux personnalités : Mâati Bachir pour la composition (Aâmrat Dari, Lqit Lghzel, El Mouhami, etc.) et Saloua pour les conseils. Elle quitte l'enseignement pour se consacrer à la musique et à son foyer. Questionnée sur ce qu'elle pense des partis politiques (en 1990), elle a répondu « Mon parti à moi, c'est mon public et ma politique c'est la musique. » Au mois de juin 1994, elle annonça brusquement son retrait définitif de la scène artistique, allant jusqu'à demander à la radio et à la télévision de cesser la diffusion de ses chansons. Elle insistera sur le fait que les raisons de son retrait sont « volontaires et personnelles ». Toutefois, elle reprendra le chant de manière discrète et s'installa à Marseille (1996).
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Mohamed Bourahla (1918-1984)
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