3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 15:36
صبر القلب اللي جفـــات ... يا عالم الخُفيــــــــــــــــــا
نطلبك يا ربي الحنيـــــن ... راني من ذا العذرا مكيـــن
حبها في حشايا سْكيـــــن ... مكوي كم كيــــــــــــــــــا
من حبي ضيآ الجبيـــــن ... الغزالة الهمّيَـــــــــــــــــا
يا ولفي زايدني جفـــــاك ... وأنايا صابر نرتجــــــــاك
الغرار يضوي من بهاك ... والشفة عكريــــــــــــــــا
سبحان الله اللي انشـــاك ... زين العذراويــــــــــــــــا
الخد احمر يا سامعيــــن ... فيه الورد مع الياسميـــــن
حواجب نونين متعرقين ... سلبوني يا خوايــــــــــــا
نشكرها عن طول السنين ... ما دامني في الدنيــــــــــا
نشكر مرقوم الحــــــــزام ... ما دامني حي على الدوام
نشرب كيسان من المــدام ... في رضاها الهميــــــــــا
ابن مسايب قال الكـــــلام ... على الشريفة الحسنيـــــة
هاض الوحش عليـــــــــا ... هاض الوحش عليــــــــــــا
أنايا براني غريـــــــــــب ... لا من سال عليــــــــــــــــا
هاج الوحش عليا وجـــار ... نبكي في الليل مع النهـــــار
الدمعة تجري كالامطــــار ... عن خدي مجريـــــــــــــــا
عقلي بهواها راه طـــــار ... خلاتني يا خوايـــــــــــــــا
عقلي بهواها أوَيَّـاك راح ... باقي عابد غير النــــــــواح
نبكي كل مسا والصبـــاح ... ودموعي مجريـــــــــــــــا
نتفكر أمام المـــــــــــلاح ... حبها راش عليـــــــــــــــا
طال الضر ولاَّلي طبيب ... نتوحش خيال الحبيــــــــب
أنا نهوى غصن الرطيب ... نيرانه مقديـــــــــــــــــــــا
باقي هايم وحدي غريــب ... ما ولى شي ليــــــــــــــــا
ناره في القلب راها اقدات ... من تفكار امام البنــــــــــات
من نهواها راها مشــــات ... لاكن بلا سيـــــــــــــــــــة

 

les Paroles sont du cheikh ben m'sayeb ...Avec l'aide de  zyriab , animateur du forum de sétif Info 

Célèbre compositeur et musicien multi-instrumentiste, grand maître du Malouf, Cheikh M'hamed El Kourd, de son vrai nom Mohamed Benamara, est né dans la vieille ville d'Annaba le 2 août 1895. L'enfant de Bône manifesta très tôt sa passion pour la musique et adopta le Tar pour accompagner ses mélodies. Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé en Allemagne où il continua à pratiquer son art. Durant son périple à travers les pays d'Europe et d'Orient, il fréquenta de grands maîtres de la musique arabe de Syrie, d'Egypte, de Tunisie, de Turquie et notamment du Kurdistan où il fit connaissance avec la musique kurde et où il hérita par la même occasion le surnom "d'El Kourd" (le Kurde) qui deviendra à jamais son pseudonyme d'artiste. Son parcours initiatique inspiré d'une musique universelle lui permit de développer sa création musicale au rythme des notes de son nouveau compagnon de musique, le piano dont il devient un virtuose et d'acquérir la notoriété en l'intégrant pour la première fois dans un orchestre de Malouf. Ses compagnons de musique et les mélomanes l'avaient surnommé "les doigts d'or". L'œuvre de Cheikh M'hamed El Kourd compilée sur près d'une cinquantaine d'opus démontre remarquablement sa contribution à la musique classique algérienne. Il prendra conscience très tôt de la nécessité de pérenniser un art millénaire transmis jusque-là uniquement par voie orale. C'est ainsi qu'il commença très vite à consigner des pièces rares de cette musique arabo-andalouse dans une maison d'édition parisienne "Beidaphone" où il enregistra "Man frag ghzali", "Salah Bey", "Haramt bik nouâssi", "Farakouni" et "Âynine lahbara", les premières chansons à être reproduites sur le support le plus en vogue à l'époque, le disque "78 tours", qui venait à peine de remplacer le gramophone. Les plus anciens évoquaient le souvenir d'une foule cosmopolite qui sortait, chaque soir, pour l'écouter. Le 10 octobre 1951, sa voix et son vieux piano s'éteignirent définitivement. Un grand nombre de mélomanes continuent de nos jours à puiser dans son riche répertoire et à lui vouer un véritable culte, notamment le défunt Hassen El Annabi, Layachi Dib, son neveu Hamdi Benani et beaucoup d'autres chanteurs et musiciens annabis. L'association musicale "El Kourdia" tente de pérenniser et d'honorer sa mémoire.



le regretté M’hamed El Kourd né dans la vieille ville de Annaba le 2 août 1895. Jeune, il avait bourlingué un peu partout à travers le monde, fréquenté et côtoyé les grands maîtres de la musique arabe de Syrie, d’Egypte, de Tunisie puis ceux d’Europe, notamment de Turquie et d’Allemagne, cet enfant prodige de Bouna des années 1940, ce spécialiste du tar était devenu virtuose du piano appelé « les doigts d’or ». 
Lorsque El kourd, se promenait dans les rues de Annaba, ls femmes , à son passage, lançaient des youyous, lui; modestement baissait la tete et continuait sa route ..
je rappelle que le flutiste de Mhamed el kouird, est l'oncle de Hamdi Benani..

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commentaires

Z
le temps passe la musique reste comme l'Algérie dans ton coeur
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Z
mohamed el kourde tu restera toujours éternel dans la musique algérienne, un e Etoile parmi les étoiles
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B
<br /> <br /> merci a mohamede courdes pour ce chanson<br /> <br /> <br /> <br />
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B
bonjour je voudre rendre hoiumage cheikh courdes pour tout ce belle chonson que nous oublier jaimai les hommes comme lui il ne reste pas ............. la suite pour cheikh mohamed ghaffous mohamedje voudre lui rendre houmage pour ce chonson qui nous oublie jamai  moi je ecoute tout stilis de chaonson algerie merci pour tout ce cadeaux de plaiseur algerie elle tout algerie pour les algerien et lrs algerienne  coudes 75
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Z
Re-Bonjour mon cher Bob_Algiers,<br /> <br /> Avant tout, mon cher Bob, je dois à vous préciser que c'était en toute amitié que je vous ai adressé mon message, et d'ailleurs, je vous ai invité, indirectement, sur le forum où je suis membre pour nous rejoindre, et pourquoi pas!! Bien sûr le mérite en premier lieu revient incontestablement au poète et non pas au script!<br /> Et en toute humilité, et sans fausse modestie, je me mets à votre disposition pour vous faire parvenir quelques perles de Ben M'seyb, ou encore de Qaddour el' 3alamy, et d'autres encore. Et ce serait un honneur pour moi de s'y mettre à la tâche, au fond je ne fais que les transcrire. Et ce serait encore avec joie, et sans mérite.<br /> Vous pouvez toujours suivre notre topic du poésie populaire (Chi3r Malhoun) où d'autres amis et moi même contribuent à son enrichissement sur notre forum: Sétif Forum Interactif: voici le lien: http://setif.forumactif.info/<br /> Et ce sera avec une immense joie que nous vous accueillerons.<br /> À bientôt!<br /> <br /> TAHIYATI
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B
<br /> trés content d'avoir reçu une réponse à la hauteur de votre aide à l'eternelisation de la culture algérienne, (surtt émanant de ben m'sayeb et el aalami)...<br /> <br /> donc comme convenu je mettrai un lien de votre forum..juste à coté des paroles du cheikh ben m'sayeb..<br /> je viendrai volontiers à votre forum dans les plus brefs délais , et je vous en remercie pour l'invitation trés chaleureuse, que vous m'avez adressé..<br /> <br /> comme vous avez remarqué , ce site regorge de petits trésors de musique ancienne algérienne..donc votre aide serait non négligeable surtt pour les mélomanes qui frequentent ce site réguliérement ,<br /> chanteurs et artistes entre autres..<br /> <br /> Bien cordialement zyriab..<br /> <br /> <br />
Z
Bonjour,<br /> Juste une précision, le poème de ben M'seyeb que vous venez tout juste de copier sur cette page accompagné de la chanson, vous aurez dû quand même citer au moins le site (SFI) où vous l'avez recopié, c'est la moindre des choses. Moi même j'ai fait référence et mis le lien de votre site pour la chanson, et pour l'occasion je vous remercie par ailleurs de le retrouver ici, car, en effet, j'ai la chanson en Cd, mais, je ne pouvais l'héberger. Merci en tout cas.<br /> <br /> TAHIYATI
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B
<br /> donnez moi le lien de votre site et je le mettrai ... , ce qui serait bien pour remettre les pendules a l'heure..<br /> <br /> je vous attends..<br /> cheikh ben m'seyeb , rahou aand errahmani, yal wahdani..dixit amar ezzahi..<br /> <br /> Ok zeriab..et bravo pour ce texte de cette fabuleuse chanson<br /> <br /> <br />

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