4 novembre 2019
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Originaire du village Ath-Yakoub, commune d’Irdjen, Ammar Ouyacoub de son vrai nom Amar Mechiak est né le 27 juillet 1910 au village Tala-Amara (Tizi-Rached, Tizi-Ouzou). Il a fait ses débuts dans le domaine artistique en 1930-1932 au sein de la société El Moutribia. Après Cheikh Noredine, Amar Ou Yaâkoub a été l’un des premiers chasonniers à la radio, à Alger. Dans ses nombreuses pièces du genre satire, il a chanté le monoprix (1955) de la rue d’Isly (L’actuelle rue Ben M’Hidi). A douze ans, il quitte son village natal pour Alger. Amar Banjo lui apprend à jouer de la guitare et quelques années plus tard, Cheikh Noredine le recrute comme musicien à la rue Berthezène, chez Madame Lafarge, propriétaire d’une station de radio, l’ancêtre de la radio actuelle. Les cachets étaient tellement insignifiants et la diffusion des chants kabyles limités à 30 minutes par semaine qu’il finit par abandonner la musique. En 1938, il se marie au village et revint à Alger. Abandonnant les « Mahchachat », il devient marchand ambulant dans les souks de Bab J’did, El Harrach etc, jusqu’en 1950. Cheikh Noredine, toujours lui, lui propose de participer à deux émissions en tant que musicien et à un chant hebdomadairement. Entretemps, il s’installe avec sa famille à Leveilley. Sa première chanson enregistrée « Aka Idus Ula Di Tegmat Nxus » ; une chanson sur la perte des valeurs morales date de 1950. Mais c’est « Youpi Dada » (1952) qui eut le plus de succès. Elle évoquait l’atmosphère électrique du chant de course de Kharrouba. De 1950 à 1960, il chante le comique et le religieux et après l’indépendance, il s’intéressa au théâtre et au cinéma. Il produit 500 sketches et 50 pièces de théâtre dont L’Amère Vengeance. Il a tenu des rôles de simple figuration dans une cinquantaine de films dont Les Oliviers de la Justice (1961), Fin de Grève de Hadj Rahim et El Hariq (1974) de Badie
source : Achour Cheurfi , Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.