Si l’office des céréales (O.A.I.C) m’était conté !<br />
Au-delà de la révolte des bikinis , d’une équipe de foot méconnaissable , et des prêches préhistoriques de shamessou d’une époque révolue, c’est l’expression de certaines manœuvres périlleuses qui m’interpelle, je veux parler des agissements dévastateurs entretenus par nos pouvoirs publics, qui se développent hélas dans l’indifférence générale. Cet état de fait soulève de nombreuses interrogations quant à la crédibilité des organismes publics d’état, supposés être exclusivement aux services de notre nation, car une saine gestion socio-économique n’est plus d’actualité, le simulacre d’une gestion est devenu, par leur bêtise, sujette à des moqueries et à des clowneries de tout bord.<br />
En conséquence, notre quotidien est le reflet pour la plupart d’entre-nous : d’ignorance, d’incompétence, de complicité de corruption légalisée, d’impunité, d’un objet d’improvisation pour une clique agissant en coulisses pour favoriser les intérêts d’un groupe restreints d’individus, au détriment des intérêts suprêmes du pays, l’égoïsme et le narcissisme de la fausse ‘’classe dirigeante’’ atteignant le summum.<br />
Aucune institution ni aucune entreprise n’en est indemne, leur rouage est gangréné. Le mot d’ordre lancé est la quête à la CHKARA, tous les moyens sont bons pour y parvenir, jusqu'à transformer certaines entreprises publiques en d’authentiques outils de lapidation et de détournement de fonds publics. <br />
Si l’office des céréales (OAIC) m’était conté ! On entend par : un organisme public stratégique de haute importance de part la mission qui lui est assignée, censé de réguler, d’organiser et de contrôler le marché des céréales (C.A : 1 milliard d’euros). Au lieu de ça, cette entreprise est l’otage d’une instrumentalisation absurde de corruption et de détournement. <br />
Fort par sa représentation prépondérante sur le territoire national à travers des coopératives qui n’ont de ‘’coopérative’’ que le nom (leur entité étant juridiquement nulle) ;L’office saisit l’opportunité de cette ‘’existence’’ illusoire pour détourner les blés subventionnés, cédé aux moulins au prix de 2200 Da/quintal pour les livrer à ces mêmes coopératives en tant que produit issu de la production céréalière moyennant une marge illégitime de 2300 Da /quintal (prix de la collecte 4500 Da/ql. Dirou l’affaire, un jargon communément cultivé par cette bande d’escrocs.<br />
Il faut noter qu’à travers cette politique de prix contradictoires, l’état qui jadis fut un, voulait à la fois protéger les revenus des agriculteurs par des prix hauts en amont (à l’achat) et bas en aval (prix de cessation aux moulins) afin que les faibles revenus puissent accéder aux produits de large consommation (semoule, pain, farine etc.). <br />
Cette satanique transaction ne peut être réalisable sans la complicité de toute une chaine de malfrats allant de l’agriculteur fictif (pour noyer les blés des moulins dans la récolte) jusqu’au pseudo-directeurs des CCLS dont on achète leur silence, par une rétribution cédée à l’occasion. Bien entendu ces faux gestionnaires sont sélectionnés sur leur degré d’ignorance et d’obéissance.<br />
Mais qui sont-ils, ces célèbres attributaires de blés subventionnés (moulins) ? Une investigation, permet de conclure que, si la plupart d’entre eux ne sont pas des ex-officiers militaires (généraux) ‘, ils sont des prête-noms de haut lieu. <br />
<br />
Ce crime économique est double puisqu’il s’agit non seulement d’une action de détournement, mais elle induit aussi de fausses statistiques, car le produit est mentionné effectivement comme étant issu de la collecte céréalière. <br />
<br />
De source officielle soutenue par l’expérience de ce certains techniciens aguerris affirme que la production céréalière réelle ne dépasse guerre la moitié de la quantité réceptionnée par ces pseudo-coopératives. La mal semble être beaucoup plus accentuer dans la région ouest , berceau des voleurs notoires ( Tiaret 1.100 000 qx cueillis au lieu de 450 000 qx produites , mahdia 1 100 000 qx livré au lieu de 180 000 qx produites ; frenda 180 000 qx au lieu de 40 000 qx et pourtant zone déclarée sinistrée , relizane 750 000 qx alors que la production ne dépasse guère 100 000 qx ). <br />
<br />
Ceci n’est que tricherie et stupidité ; les représentations des différentes structures administratives (chambres, CCLS, CRMA, UNPA) qui concourent au développement de l’agriculture sont faussées pour ne laisser que des commis au service du braquage à la hache. <br />
<br />
<br />
Les peuples conquérants se reconnaissent à l’éclat de l’œil qui voit l’enfant venir dans le siècle à venir encore obscur. Ces peuples-là se projettent, calculent les récoltes et les érosions des terres. D’autres (notamment en Algérie) rusent pour trouver des subterfuges, afin de reconvertir une règlementation voire une décision, en une opportunité d’enrichissement illégale et injuste. L’ambition de l’enrichissement n’est pas interdite, mais les moyens d'y parvenir le sont. Manier les finances et les hommes dans le respect de la règle du marché serait-elle une utopie ? <br />
Les tricheurs ont donc gagné - des ignorants que n’étouffent pas les scrupules, les malins qui ont survécu, et les fripouilles ont raflé la mise, pendant que les honnêtes gens sont révoltés devant l’impudeur et le crime. <br />
L’ironie atteint son comble, quant tout récemment un article dénonçant les dits dépassements au journal el khabar (10/09/2017), lequel sollicite l’intervention du ministre de l’agriculture pour mettre fin a cet marasme ; au lieu de ca, la situation passe inaperçue comme si de rien été, et nous renvois vers le spectre d’une volonté absurde à exterminer notre nation <br />
A l’heure actuelle où je vous écris, un Kamikaze vient de se faire exploser au sein même d’un commissariat à l’intérieur du pays, venant nous rappeler les années de braises qui nous attendent. Conséquences prévisibles à une gouvernance par une bande de voyous répondant à des ambitions narcissiques.