4 décembre 2016 7 04 /12 /décembre /2016 19:06

un film de Assia Djebbar

ASSIA DJEBAR, écrivaine, réalisatrice et historienne
30 juin 1936- 6 février 2015
📜BIOGRAPHIE :
Née à Cherchell le 30 juin 1936, Assia Djebar, de son vrai nom Fatima Zohra Imalayène est une écrivaine algérienne d’expression française.  
Enfant, elle étudie le Coran à la medersa, puis rejoint l’école française. Elle s’inscrit au lycée Bugeaud d’Alger (actuel lycée Emir Abd El-Kader).
Etudiante à l’Ecole Normale Supérieure de jeunes filles de Sèvres, section Histoire sous la direction de Louis Massignon et Jacques Berque, elle en sera exclue pour avoir participé à la grève lancée en 1956 par l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA).
De 1962 à 1965, elle enseigne l’Histoire à l’université d’Alger.
De 1974 à 1980, elle y enseigne la littérature française et le cinéma. 
En 1978, elle réalise le long-métrage « La Nouba des Femmes du Mont Chenoua », produit en arabe et en français, qui interroge la mémoire des paysannes sur la guerre.
En 1979, elle obtient le Prix de Critique internationale, à la Biennale de Venise pour son long métrage. 
En 1980, elle s’installe en France ou elle  poursuit son œuvre littéraire en publiant essais et romans. 
En 1982, elle réalise « La Zerda ou les Chants de l’oubli » primé en 1983 au Festival de Berlin.
En 1989, elle décroche, le prix Liberatur de Francfort  pour son livre « Ombre sultane »
En 1995, elle est  professeure titulaire à Louisiana state University en Louisiane. 
En 1999, est élue membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
En 2000, elle écrit et met en scène un drame musical en cinq actes : « Filles d’Ismaël dans le vent et la tempête » et « Aicha et femmes de Médine », drame musical en trois actes.
En 2001, elle quitte la Louisiane pour devenir professeure titulaire à New York University. 
Le 16 juin 2005, elle est élue à l’Académie française. Elle est la première écrivaine Nord-africaine à y être admise. 
Décédée le 6 février 2015 à Paris, elle est enterrée à Cherchell.
En 2015, l’Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG) et l’Agence nationale de l’édition et de la publicité (ANEP) ont institué « Le prix Assia Djebar » pour promouvoir la production littéraire algérienne. Il récompense les meilleurs romans en langues arabe, tamazight et française publiés en Algérie.
📜 Œuvres :
📚 Nulle part dans la maison de mon père. Fayard, 2007.
📚 La Disparition de la langue française. Albin Michel, 2003.
📚 La Femme sans sépulture. Albin Michel, 2002.
📚 Ces voix qui m'assiègent... en marge de ma francophonie.     
         Presses de l'Université de Montréal, 1999.
📚 Les Nuits de Strasbourg. Actes Sud, 1997.
📚 Oran, langue morte. Actes Sud, 1997.
📚 Le Blanc de l'Algérie. Albin Michel, 1996.
📚 Vaste est la prison. Albin Michel, 1995.
📚 Loin de Médine. Albin Michel, 1991.
📚 Ombre sultane. J.-C. Lattès, 1987. 
📚 L'Amour, la fantasia. J. C. Lattès/Enal, 1985.
📚 Femmes d'Alger dans leur appartement.1980.
📚 Rouge l'aube, théâtre. SNED, 1969.
📚 Poèmes pour l'Algérie heureuse.  SNED, 1969.
📚 Les Alouettes naïves. Julliard, 1967. 
📚 Les Enfants du Nouveau Monde. Julliard, 1962.
📚 Les Impatients. Julliard, 1958. 
📚 La Soif. Julliard, 1957.

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