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Ya ahl el houa يا اهل الهوى | 1965 | tedj el mlah رغبو تاج الملاح |
en 1965 dans une fête familliale avec, de gauche à droite: said (tar), kaddour m'hemsadji (banjo ténor), abdelkader belhadj (banjo guitare), nourdine rimani (derbouka). |
حياة عمر الزاهي الفنية من إخراج كنال ألجيري
Amar Ezzahi عمر الـــــــــــزّاهي ما طيب الَسَّكْرَى حتى تنوض رقّاصةــــــــــــــــ |
De son vrai nom Amar Aït Zaï, AMAR EZZAHI est né le 1er janvier 1941 à Ain El Hammam (Tizi-Ouzou). C'est en écoutant Boudjemaâ El Ankis, dans les années 60, qu'il aima le chaâbi.
En 1963, il rencontre cheikh Lahlou et Mohamed Brahimi dit cheikh Kebaili qui l'encouragent, lui remettent d'anciennes qacidate tout en lui donnant des conseils sur le rythme avec lequel ses textes étaient chantés. Autodidacte, il apprendra le chaabi sur le tas. Il aura la chance d'avoir, dans son orchestre, durant quinze ans, un musicien de talent qui lui a transmis plusieurs qacidate; il s'agit de cheikh Kaddour Bachtobdji avec lequel il a commence à travailler en 1964.
>Son premier enregistrement date de 1968, Ya djahel leshab et Ya eladraâ furent les deux premières chansons de son premier 45t. La musique et les paroles étaient de Mahboub Bati. En 1971, il enregistre trois 45t et en 1976, deux 33t. II compte trois chansons à la radio et quatre autres à la télévision. Son unique cassette Ya rab El I bad sort en 1982. Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café ''El Kawakib", Amar Ezzahi , l'un des plus brillants interprètes du chaabi des années 70, disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 80 et n'est présent que lors des ... fêtes familiales. Il réapparaît le 10 février 1987 dans un récital à la salle Ibn Khaldoun à Alger pour s'effacer à nouveau.
Il décéde en Décembre 2016..
Histoire de la chanson "el Meknassia"
Voici la qasida intitulée Eddar de Sidi Abdelkader EL ALAMI (Kaddour) 1742- 1850 connue en Algérie sous le nom "El Meknassia". Cette qasida a été écrite parce que sidi Abdelkader El Alami a perdu sa maison et que son élève Alaoui El Harouni la lui a rendu après la mort de sidi Kaddour El Alami. Il est enterré dans sa maison rendue. Le tombeau de Sidi Kaddour El-Alami ,dans un quartier paisible de Meknès, jouit d'une grande vénération. Sidi Kaddour El-Alami se distingue par la chasteté de ses penchants. Sa Eva idéale ne reflète que la grandeur et la perfection divine. Pour lui la chair est un "fiel destructeur" du "merveilleux miel " que donne l'amour pur , l'amour qui satisfait la sensibilité morale et esthétique. La "sensualité flétrit toute fleur " note-t-il, elle ne laisse que le douloureux souvenir des sensations amères.Cette conception pure, céléste a valu a Sidi Kaddour El-Alami l'auréole de la sainteté. Dans le domaine de l'amitié, le poète a énormément souffert de l'ingratitude des Meknassis. Le poème "El Meknassia", œuvre emblématique de Sidi Kaddour El Alami, chanson phare du répertoire chaabi, cette qacida appelée au Maroc, "dar Sidi kaddour",restera un chef d'œuvre impérissable du Melhoun .Son sujet est la perte de son domicile.La première version incrimine un ami du poète, musulman d'origine juive, qui procéda a la vente de sa maison à l'insu de son naïf propriétaire qui lui avait même, dit-on, établi une procuration! La seconde version raconte que notre poète, qui était excessivement généreux et dépensier ,se trouva un jour a court d'argent et dut se résoudre a vendre sa maison. La troisième version, celle qui parait la plus plausible, explique que " les notables de la ville l'avaient convaincu de faire don de sa maison pour permettre l'élargissement de la mosquée mitoyenne. Lorsqu'il la leur donna , ils renoncèrent à l'annexer à la mosquée mais la gardèrent. Al Alami fut alors pris des plus grands regrets et composa sa fameuse qsida ou il décrit son nouvel état d'errance". Fort heureusement, notre poète finit par récupérer la maison familiale (et la aussi, on ne sait si elle fut rachetée pour lui par le roi ou par un de ses disciples) ou se trouvent actuellement son tombeau et celui de sa sœur dans ce vieux quartier de Meknés appelé "Koubette Essouk", plus précisément dans ce fameux "Derb Sidi Boutib".