Ajbouni laayoune souda | El mehna oual kass | Enta lia ouahdi | Ergoud ya hannani |
Lagui Lagui a laglagui | Sekrane mdelouah | Tfakart likan galbi nassih | Habitou |
Ajbouni laayoune souda | El mehna oual kass | Enta lia ouahdi | Ergoud ya hannani |
Lagui Lagui a laglagui | Sekrane mdelouah | Tfakart likan galbi nassih | Habitou |
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Portrait بورتري للمطربة زليخة | Sob errachrach زليخة ـ صب الرشراش | Youmma زليخة ـ يُمّة |
Chach el khatar chach شاش الخاطر شاش |
Zoulikha de son vrai nom Hassina Laouadj née en 6 décembre 1957 à Khenchela et morte le 15 novembre 1993 à Kouba et enterrée à Khenchela;
Bismilleh بسم الله | Naatilak oussaf نعطيك وصاف | ||
Djab salah جاب صالح | Nebda lafd el klem نبدا لفظ الكلام | ||
Fares lezmouk فارس لزموك | Nesbar lelleh نصبر لالله | ||
Ferkh elhmam فرخ الحمام | Nirene el hob نيران الحب | ||
Haram enoum men aini حرم النوم من عيني | Wach hwal abdelkader واش حوال عبد القادر | ||
La keleftek ya hmam لا كلفتك يا حمام | Sal raayane el khir | ||
Lach ya zina لاش يا الزينة | Saret laagad | ||
Lah ya azeb el hama |
Ain el karma عين الكرمة |
Hragni el houmane حرقني الحمَان |
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Ain Souda العين السودة |
Khouya wahdi خويا وحدي |
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Aini Kouni Sbira عيي كوني صبيرة |
Rani dhrir راني ضرير |
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Ata ggin laras | Srat aarka صرات عركة |
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Slaoui سلاوي | |||
bqaou beslama بقاو بالسلامة |
Sraoui صراوي |
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Djamila ma tebkich جميلة | Wach itafi nari واش يطفَي ناري |
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El Mehfel المحفل |
Yahiaoui يحياوي |
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Enti rguiga نتي رقيقة |
Wachi Wachi | ||
Ghim el achoua غيم العشوة |
Zarzoura زرزورة |
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Hna Chaouia حنا الشاوية |
titre inconnu 4 | titre inconnu 6 | ||
Titre inconnu 5 | titre inconnu 7 |
le bras droit de Aissa el Djermouni Mohamed benzine tir |
Biographie de Aissa el Djermouni (L'jarmouni) el Harkati
L'immortel Aissa El Djermouni El Harkati Chantre de la chanson chaouie, ce ténor des Aurès qui a fait vibrer l'Olympia à, Paris; en 1936, foulant du coup, le premier des Arabes et des Africains, les planches de cette scène tant convoitée jusqu'à nos jours par d'illustres artistes, n'est autre que feu Merzoug Aissa Ben Rabah Ben Mohamed et de Sakhria Bent Merzouk. De son vrai nom”Aissa Ben Rabah Merzougui El Harkati” Il naquit en 1885 à Sidi Reghis (Mechta Ali Ouidir Oum El Baouaghi, distante de 26 km de la capitale des Harakta Ain-Beida). Il mourut le 16 décembre 1946 à Ain-Beida, où il est enterré, à l'âge de 61 ans à la suite d'une maladie. Dix jours avant sa mort, Aissa avait animé un mariage qui fut sa dernière apparition en public. D'ailleurs le but de ce reportage n'est autre l'élimination de tout amalgame et pour faire la lumière une fois pour toute sur l'authenticité de son parcours et de son histoire afin que cessent toutes les spéculations et autres intrusions infondées , falsifications délibérées ou récupération frauduleuses. Aissa, ce grand artiste connu et reconnu des anciens comme des moins anciens, ici comme ailleurs, n'a jamais été honoré par la moindre inscription de son nom sur le fronton d'une salle de spectacle ici chez lui à Ain-Beida ou même à Oum El Bouaghi où l'on célèbre son "festival" annuellement dans un but beaucoup plus commercial que culturel, commémoration oblige. Son nom est utilisé par des associations qui n'ont rien à voir avec la culture ou du moins la culture traditionnelle dans son vraie sens "subvention oblige". Selon plusieurs versions Aissa Djermouni serait né et décédé ailleurs, par on ne sait quelle maladie etc. La vérité veut que ce récit qui vient tout droit de son neveu Merzoug Allaoua soit étalé au grand jour pour tout le monde et à priori aux historiens qui s'intéresse à ce grand artiste. A peine agé de 6 ans, il quitte avec ses parents, sa mechta, pour aller s'installer à Bir Smail dans la commune de M'toussa toujours dans sa tribu des Ouled Amara. Son frère ainé Rabah né juste après le décès de leur père, dont il a repris le prénom fredonnait déjas la chanson Chaouie en gardant leur troupeau, ce qui inspira le jeune Aissa et l'engagea à en faire autant pour surpasser son frère surtout avec sa voie juvénile mais très juste. Ils passaient ainsi leurs temps jusqu'à la tombée de la nuit. Les ans s'écoulèrent. Notre ténor atteignit ses 16 ans et était déjas connu de tous les campagnards de la région dont l'un de ses cousins qui devint son flûtiste de toujours et qui n'est autre que Hadj Mohamed Ben Zine Tir, un virtuose. Tous deux n'ont jamais fréquenté l'école, à part quelques sourates apprises à l'école coranique de la mechta.
En 1901 ou 1902 ils habitèrent avec leur familles à Ain-Beida à la cité Murienne l'actuelle cité Chékaoui, rue A.Ben Badis à proximité des docks silos, c'est ainsi que ce duo commença à se produire dans des mariages, puis sur les terasses de cafés au grand enchantement du public. Les invitations vers d'autres horizons commencèrent à pleuvoir et leur périple débuta par des soirées à Annaba, Sétif, Guelma, Biskra… La première chanson "ya Hadda Khouiti ma t'gouliche ikhaf" qu'il enregistra d'ailleurs en Tunisie en 78 tours aux édition Ben Baroud en 1930, fait l'apologie d'un certain Ben Zelmat rebelle notoire retranché dans les montagnes de l'Aurès pour faire le justicier" rejetant toutes les lois du colonisateur surtout l'impôt et le service militaire ". Une autre chanson dans le même contexte est celle de " El Fouchi Nou Mesmar " puis une autre " Akred Anouguir " "Bougeons" ou encore " wach talaou fel aguba ". Il dénonce intelligemment, déjà, l'esclavage de son peuple, sous le joug colonial. En 1936 un certain Haroun juif de confession se constitua "Impresario" pour proposer à Aissa d'aller se produire en France. Sitôt dit, sitôt fait, nos deux artistes se retrouvent quelques temps plus tard à Paris pour passer à l'Olympia au cours de la même année. Ils obtinrent un grand succès auprès d'un public nombreux composé en majorité d'Algériens émigrés, de magrébins et même de quelques européens. Après quoi, le duo, avec toujours le parrainage de Haroun, entreprit l'enregistrement de plusieurs chansons aux éditions Warda-Phone, en disques de 78 et 45 tours. Selon toujours son neveu direct Hadj Allaoua qui nous a été d'un merveilleux secours, Ammi Aissa est de retour en Algérie. Plus connu, il organisait de temps à autre un gala populaire au café Ben Gourri à la place d'armes d'Annaba où on l'appréciait déjà beaucoup. Pour rassembler du public les organisateurs d'alors chargeaient les hérauts crieurs publics d'annoncer les galas à travers les différents quartiers de la ville. Pour rafraichir la mémoire à la petite fille de Ammi Aissa, Yasmine Merzoug, nous donnerons quelques précisions sur la situation familiale du maitre de la chanson Chaouie.
En effet, Ammi Aissa d'abord s'est marié à sa cousine Fatima (1900-1926) à Ain-Beida. Elle lui donna deux filles avant de mourir très jeune (26 ans). Ces deux filles sont Rebaia née en 1914 à Ain-Beida toujours vivante avec ses arrières petits enfants au domicile de feu son père et Aicha Baya née en 1916 décédée récemment à Ain-Beida. Il épousa par la suite Louisa Ferrari fille d'un européen converti à l'Islam et baptisé Chérif, mécanicien de profession. Louisa était la cadette de ses deux frères Lalouani Messaoud. De cette deuxième union naquirent trois autres filles dont l'ainée s'appelait Fatima du même prénom que la première épouse défunte que Ammi Aissa n'arrivait pas à oublier, puis Bellara et enfin Dalila (toutes décédées) et enterrées à coté de leurs parents, laissant elles aussi enfants et petits enfants dont la majorité sont mariés. Les djeramnia sont une fraction de la tribu des Ouled Amara qui constituent une grande partie de la grande tribu des Harakta. Hawzi Haroun avait certes, un coté sympathique mais ses intérêts personnels passaient avant toute chose. Ammi Aissa le savait très bien. Il savait que la gloire et la transmission du message étaient plus précieuses que l'argent, c'est pourquoi il disait souvent :" je m'en fou ". Pour terminer notre parcours il serait quand même bon de parler également de son entourage de l'époque et de la bravoure de ses compagnons tels que : Ferrah Hannafi, Lakhdar Adoum, Abdalaoui Med Boukelkoul, Baaziz Abdallah, Remache Laid, Tahar Messaoud Khebouche, Titi El Hamel, Berrah Hamid, Kabouche Ahmed Ben Moussa, Khammar Allaoua et Chaffai Hamri Ahmed, Mekhnèche Tayeb " l'affaire ", Gacemi Segueni, cavalier émérites de fantasia dont certains arrivent à utiliser douze fusils à la fois sans descendre de la selle. On raconte que Ammi Aissa tout analphabète qu'il était trouvait seul les paroles qui composaient ses chansons; les airs musicaux aussi qu'il fredonnait et que Ammi Med Ben Zine reprenait aussitôt à l'aide de sa " gasba " (flute genre nai). Leur génie était dû à une bénédiction de Cheikh Zouaoui homme sain tque tout le monde respectait pour sa dévotion à Dieu et ses bienfaits à l'égard des démunis et des malades, disait-on. Nous ne pouvons quand même pas oublier que ses héritiers ont été honorés pour l'œuvre de leur père par les plus hautes instances du pays mais localement pas une plaque commémorative. Au nom de Aissa El Djermouni.
Le jour de la mort de Ammi Aissa El Djermouni, tous les commerçants de la ville ont baissé leurs rideaux et Hadj Mohamed Ben Zine a brisé sa flute et a juré de ne plus jouer. Un an plus tard, il partit à la Mecque pour ratifier sa promesse avant de rejoindre son ami quelques années plus tard.
Journal : le Midi libre, écrit par : Mohamed Tahar
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«La veille de sa mort, il a laissé une somme d'argent pour préparer un dîner aux pensionnaires de la maison de retraite de Batna.» «La mort ne surprend point le sage, il est toujours prêt à partir» dixit La Fontaine.
Les algériens ont été surpris par le départ pour le moins inopportun et d'autant plus émouvant que la famille artistique s'est réfugiée dans une tristesse profonde visible dans le regard des fans du king de la chanson chaouie, ali Nasri, dit Katchou, relativement à «cachot» l'un des maquis de Batna ayant servi d’abri aux moudjahidine de la révolution. Jeudi dernier, une atmosphère de deuil et de tristesse régnait sous le ciel brumeux du petit patelin relevant de la commune où la star a été inhumée, en présence d'une foule immense de citoyens, d'artistes, de fans et de responsables, hakim kahina, nasredine horra, djoumati, ferfi, hassan dadi et d'autres figures artistiques venus rendre un dernier hommage au défunt.
Cette marrée humaine présente au cimetière a été informée de la disparition de katchou 2 heures après le terrible accident qui a mis fin à ses jours. C'est quelques secondes avant la fin du JT de 20 h que la présentatrice a annoncé la nouvelle au grand public massé devant l'écran, en attente du début de la rencontre sportive opposant l'équipe nationale de football à celle de l'uruguay. La nouvelle est tombée comme la foudre sur les téléspectateurs. «Nous venons d'apprendre à l'instant que Ali Nasri dit katchou est mort dans un accident de la route» a-t-elle annoncé. Une semaine avant, le défunt a déclaré à la presse qu'il était en train de préparer une tournée artistique qu'il devrait effectuer le mois de Ramadhan tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.
Nul ne peut arguer sur les imprévus du destin. La voiture à bord de laquelle il était en compagne de son ami Delinda a été violemment heurtée par un poids lourd venant en sens inverse. Katchou est décédé sur le coup alors que son ami a été évacué en urgence à l'hopital de Aïn Touta où il se trouve dans état jugé très critique.
On déplore aussi la mort de deux autres personnes. Ont pris part aux obsèques du défunt plusieurs figures politiques, intellectuelles et artistiques, entre autres, le secrétaire général du ministère de l'intérieur et des collectivités locales, le représentant de la ministre de la culture, Mahmoud khedri, ministre des relations avec le parlement, fils de la région, le directeur de l'ONCI, M. Lakhdar Bentorki, Nasreddine Horra, Hamid Belbacha, Hassan Badi, Hakim Kahina et bien d'autres non moins célèbres.
Il convient de rappeler que la vedette des Ouled Chlih a passé son enfance au petit village de Hamla, à 15 kilomètres à l'ouest de Batna, avant de s'installer définitivement au quartier populaire Kechida. Son premier album était Agoudjil, composé par Salim Souhali. Il doit son renom à la célèbre chanson dédiée à la femme algérienne, «Nouara».
Depuis le début de sa carrière artistique, sa prédilection s'était portée sur la chanson engagée, sa musique et ses paroles vont directement au cœur de son auditeur, tout bonnement parce qu'ils traitent de la condition de vie de la majorité écrasante des algériens. Il a beaucoup chanté pour l'enfance déprimée, pour la femme algérienne qu'il vénère énormément, pour la nation aussi. Cela sans pour autant oublier les chansons à caractère religieux qu'il composait. Dès son jeune âge, il n'a jamais hésité à dessiner le sourire sur les lèvres des pauvres en animant leurs fêtes de circoncision surtout.
Il est parti au moment où il avait dans son agenda un riche et varié programme non encore mis en œuvre, dont la réalisation d'une opérette en hommage au symbole de la révolution des Aurès «El-Hadj Lakhdar». Depuis qu'il a accompli le pèlerinage en 2005, on le voyait de moins en moins sur scène. Sa plus récente présence artistique était lors du Festival de Timgad où il avait fait vibrer le grand public avec de belles chansons. Il est mort comme Samir Staifi et Kamel Messaoudi. Il devrait chanter son dernier album «Hey Demi Demi et Ana wech edani» au Festival arabe de Djemila. Son premier tube, «Babour irouh», sorti en 87, ne dépassait pas les frontière de Batna.
Katchou a réussi à regrouper autour de lui des fans de tous les âges et des deux sexes de tous les coins du pays et ce, grâce à ses tubes qui continuent à déferler aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Les années 92 et 93 ont constitué une période ponctuée par des apports musicaux de divers horizons, anglo-saxons surtout. Le défunt a enregistré au cours de sa vie artistique sept albums. Ces meilleures chansons sont, selon les critiques, «Hey Demi Demi, Yala, Delali Delali, Hami Hami». Pour rappel, il y a une dizaine de jours, le frère du défunt a involontairement tué un citoyen de Batna de la famille Ferziz, et ce, dans un grave accident de la route.
La victime qui se trouvait sur une bicyclette a été heurtée par un tracteur conduit par l'auteur du drame. Depuis, des rumeurs ont circulé, disant que l'un des deux fils de katchou a tué ce citoyen. L'information a été démentie par le chanteur. Faut-il dire que la radio de Batna a interrompu ses émissions ordinaires le jour des funérailles pour permettre aux centaines de fans et admirateurs de présenter leurs condoléances à la famille Nasri endeuillée par la perte tragique de son fils.
Mais, comme le dit bien un penseur, le deuil est parfois une réponse inappropriée à la mort, quand une vie a été vécue vraiment honnêtement, vraiment avec succès, ou simplement vraiment, la meilleure réponse à une ponctuation finale de la mort est un sourire. Reste à ajouter au bout du compte que katchou est l'une des 88 personnes tuées la semaine dernière dans un accident de la route.
le temps d'Algérie, 15 08 2009
El Hadj Bouregaa " الركروكي" (1903-1996)
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Amor jdid عمر جديد | Hmama Doudji حمامة دوجي | ||
Ah ya lahouadef ٱه يا لهوادف | Kebber khatrek كبَر خاطرك | ||
Aoud el Guerd عود القرد | Lasmar Nechkilou لصمر نشكيلو | ||
A mma Brassek آ ما براسك | Mezitou Abdi مزيتو عبدي | ||
Bir hamouda بير حمَودة | Raddouni l bouya ردوني لبويا | ||
Baba Sidi بابا سيدي | Rid ya fares ريد يا فارس | ||
Bagra Radaat بقرة رضعت | Rakeb Lazreg راكب لزرق | ||
Djbel Boukhadra جبل بوخضرة | Rakrouki ركروكي | ||
Demmou Sayeh دمَو سايح | S'hab errakb صحاب الرَكب | ||
El hamane ya dellali الحمَان يا دلَالي | Trane Erraba طران الرَابة | ||
Ferkh el goumri فرخ القمري | Tiri lakhdar طيري لخضر | ||
Hazi Ayounek هزَي عيونك | Wayne Trigou واين طريقو | ||
Hazit Ayouni هزَيت عيوني | Ya rayeh goulou يا رايح قولو |
بقار حدّة ـ هز عيونك
QUI SE SOUVIENT DE BEGGAR HADDA ?, (LE MATIN 05 NOVEMBRE 2002)
la célèbre chanteuse beggar hadda mourut mendiante et moitié folle ,dans la rue à Annaba .la commémoration de sa fin tragique nous rappelle la précarité du métier d 'artiste qu'on peut mesurer chez nous a l'aune de l ingratitude des responsables car chacun sait que la grande dame de la chanson bédouine avait contribué en son temps à la fondation de ce pays dont elle admirablement chanté et accompagné le geste nationale .
mais à la réflexion cette évocation n'aura pas pour but d'accabler davantage ceux qui sont censés veiller sur le statut de l artiste puisque le cas symptomatique de beggar hadda reflète on ne peut mieux l état de déperdition dans lequel se trouve la culture d'une manière générale dans notre société aussi ,c est l’Algérie entière qui devrait avoir honte ,aujourd’hui ,de la manière dont s'est éteinte son étoile
intéressons-nous d abord a cette diva du bédoui qui a incarné a la femme rurale et le douar (terroir)son lieu d'inspiration .son riche répertoire regorge du subtilités et d'une grande sagesse paysanne .mais parfois sa voix nasillarde rend cet art sans artifice complètement inintelligible la première écoute surprend souvent par le timbre spéciale de la voix et la simplicité des paroles .mais cette altération notoire d'el KHENCHA est loin de constituer un quelconque handicap pour les inities au contraire ces derniers
y décèlent un charme irrésistible .puis si on y prête plus l'oreille , on perçoit alors une pointe de lyrisme ,de la poésie et beaucoup de "vécu" le dialecte et l'accent de beggar hadda renvoient à l'extrême est du pays ou naquit la cantatrice un 1 juin 1921 a DREAN dans la wilaya de souk ahras .son particularisme tient du fait que sa contrée d'origine a longtemps été le théâtre d'atroces combats contre le colonialisme et qu'elle était durant la guerre de libération .elle même .égérie des troupes de la fameuse base de l 'est stationnes aux confins de l 'Algérie ou beggar hadda venait défendre des valeurs qui galvaniseront à jamais des milliers de soldats de L ALN elle ne chantera pas uniquement les faits d'armes et l’héroïsme des djounouds mais elle pleurera aussi souvent les pertes et les malheurs YA DJOUNDI KHOUYA et DAMOU SAYEH MABINE EL OUYDENE , resteront des chants patriotique qui décrivent la dure realite du maquis et qui suggèrent la loyauté et le sacrifice suprême des chouhada . dans le registre sentimental beggar hadda chantera merveilleusement l 'amour dans une langue métaphorique â faire pâlir tous les crooners de la planète jugez -en par ce courts extraits dans lequel ce petit bout de femme ( qui était en fait une femme
et demie) se disait capable ,pour assouvir son désir de réduire une montagne en poussières ! YA EL KEF EL AALI TOUATA : WELLAH DDAK KHATINNI N CHOUFE HBIBI OU NAOUEDE N ROUDEKE intime -t-elle a un éminent sommet l 'ordre de s'incliner pour lui permettre de voire enfin son bien aimé
MOHAMED-CHRIF LACHICHI
lematin-dz.com