salon " Nuits de Grenade ليالي غرناطة "
1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967
Extraits d'une nouba de mode Sika
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1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967
Extraits d'une nouba du mode Hsine
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1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967
Extraits d'une Nouba en mode Raml Maya
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1er festival de musique Andalouse en 1967
Extraits d'une Nouba du mode Raml
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2ème Festival Algérien de la Musique Andalouse 1969
Nouba Dhil
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3éme festival de la musique Andalouse, Alger, 1972
Nouba Ghrib
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الشيخة طيطمة تنشط حفل زفاف في نواحي تلمسان |
Biographie de Larbi Bensari (1867 / 1964)
Larbi Bensari est issu d'une famille tlemcénienne modeste. Il fut recruté en qualitè d’apprenti coiffeur, chez un grand maître de musique andalouse Mohammed Benchaabane dit Boudelfa, qui dirigeait un orchestre ; mais si Cheikh el Arbi
était un piètre élève dans la profession de coiffeur, il excellait, par contre, dans la musique andalouse que lui enseignait
son maître ; le jeune Sari, élève studieux, animé d’une très grande volonté, apprit vite àjouer de tous les instruments, et particulièrement le r’beb et l'alto. Boudelfa,reconnaissant
quelque temps plus tard que son élève est devenu un virtuose, lui confia la direction de son orchestre.
Initié par Makchiche, M'naouar et Boudelfa, il a su mettre en pratique les ressources de son étonnante mémoire, de son intelligence musicale et de
sa volonté pour réussir à s'imposer comme l'un des meilleurs exécutants de la ville. "Sous le direction attentive de connaisseurs, nombreux à l'époque, autant que censeurs avertis et sévères et qui ne font grâce d'aucun faux pas, il réunira tous les suffrages. Sa maîtrise et son talent feront
très vite de lui un chef d'orchestre incontestable. Sa palette allait du hawzi au 'arûbi, au madh, et du gharnati au ça'nâa, il s'intéressa
également au gharbi. Il accordait cependant une place prépondérante à la musique classique ça'nâa. Il laissera à sa mort plusieurs noubas sur les 24 que compte la musique de Zyriab.(voir musique arabo-andalouse) L'artiste a représenté l'Algérie en 1900 lors de l'Exposition Universelle de Paris.
A l'invitation de Si Kaddour Benghabrit, il donnera un concert à l'occasion de l'inauguration de la Grande Mosquée de Paris en 1926. En 1932, il est de nouveau sollicité pour représenter son pays au Congrès de musique arabe du Caire.
Cheikh Larbi Bensari constitue une pièce maîtresse dans l'analyse de la sociologie de l'art musical à Tlemcen du fait même que sa technique pédagogique
d'apprentissage et sa rigueur d'interprétation établit le rapport d'allégeance culturelle de Tlemcen vis-à-vis de Grenade.