1er Festival Algérien de Musique Andalouse en 1967
Extraits d'une nouba du mode Raml Maya
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2ème Festival Algérien de la Musique Andalouse 1969
Nouba Maya - Nouba Rasd Dhil
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Achiatoune |
istikhbar moual |
Min tilka eddiar |
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Allah Allah |
istikhbar arraq - Ya laimi mouhdjati |
Medhat sidna Brahim |
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Ana djismi fana |
Lilatou el ounsi |
Mestekhbar mezmoum |
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Awal ichqi fel banat |
La ilaha illa Allah |
Nassihat el mesloub |
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Bismillah el aâdam |
Laqaytou habibi |
Oltof bina yal hadi |
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El gharam fnani |
Malakni el haoua |
Qom salli |
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istikhbar zidane - Firaqi |
Medhat sidi hlal |
Ya ahl el andaloussi |
à Nice en 1934, avec Lili Labassi
Né à Alger le 15 décembre 1897, Mahieddine Bachtarzi a suivi des études coraniques à la Medersa libre de cheikh Ben Osman, à l’issue desquelles il devient chantre à la grande mosquée d’Alger, à l’âge de 14 ans. Doté d’une voix chaude et suave, il fait son entrée dans la scène artistique en intégrant l’école de musique El Moutribia, où il sera nommé président, sans pour autant oublier d’assumer son rôle de Bach Hazzab. Après un périple de 12 ans à travers l’Europe, avec la troupe El Moutribia, il devient, en 1928, professeur de musique au Conservatoire municipal d’Alger.
Ayant composé quelque 400 oeuvres musicales, il est admis en 1931 comme membre de la société des auteurs-compositeurs de musique de Paris tout comme il reçoit la distinction marocaine de 5e chevalier du Ouissam en 1926 et de commandeur du mérite humain décerné par les autorités suisses pour sa contribution et le rôle qu’il a joué pour faire connaître la culture et la musique algériennes. Parallèlement à la musique, il s’investit dans le théâtre populaire plus accessible en recourant aux pièces composées par Allalou et Rachid Ksentini, puis dès 1931, en collaboration avec Mohamed El-Hamel, il écrit Djeha et l’usurier et en 1932 entame sa première tournée à travers le pays.
À l’indépendance du pays, Mahieddine Bachtarzi est nommé directeur du Conservatoire d’Alger. Le dramaturge, qui compte l’adaptation de quelques pièces universelles, notamment L’Avare et Le malade imaginaire de Molière, décède le 6 février 1986 à Alger, à l’âge de 88 ans. Le 21 mai 1992, il est honoré, à titre posthume, de la médaille de l’Ordre du mérite national.